Les bienfaits de la fasciathérapie
La fasciathérapie est une thérapie manuelle. Cette méthode a été développée dans les années 1980 par Danis Bois, kinésithérapeute, ostéopathe et docteur ès sciences. Bien qu’elle soit pratiquée depuis quatre décennies, elle n’est toujours pas reconnue scientifiquement car il existe peu de recherches dans ce domaine. Cependant, la pratique connaît toujours de plus en plus de succès et attire de plus en plus de monde.
Cette thérapie convient à tous les âges. Cependant, il est particulièrement utile pour les personnes souffrant d’anxiété, mais aussi pour celles souffrant de douleurs chroniques ou aiguës. La fasciathérapie convient également aux sportifs pour traiter les entorses ou les lésions musculaires.
I. Qu’est-ce que la fasciathérapie ?
Il s’agit d’une technique pratiquée par un fasciathérapeute des médecins, kinésithérapeutes ou ostéopathes et maintenant ouverte à tous (thérapeute et personnes en reconversion pour détecter et réduire les douleurs fonctionnelles et les chocs physiques et psychiques. Pour ce faire, utilisez une méthode tissulaire douce et profonde. Ce dernier n’agit que sur le fascia.
Le fascia est un tissu conjonctif plus ou moins élastique. Ils sont interconnectés sous la peau, s’étendant dans un vaste réseau. Ces membranes recouvrent les organes et les muscles. Le fascia absorbe les microtraumatismes physiques et psychologiques et est capable de se tendre. Leur tension peut affecter la dynamique musculaire et articulaire, le fonctionnement du corps et provoquer des douleurs, des malaises ou de la fatigue.
La fasciathérapie utilise des mouvements spécifique par une pression douce et profonde pour cibler les zones du corps afin d’identifier les zones de tension et de restaurer la flexibilité et la mobilité de ces tissus conjonctifs. La libération de ces blocages permet à l’organisme de s’autoréguler et de rétablir son équilibre fonctionnel. Résultats : Les patients ont ressenti moins de douleur, ce qui a entraîné une amélioration de leur santé physique et mentale.
II. Quels sont les avantages de la fasciathérapie
Cette méthode thérapeutique douce et profonde peut soulager les douleurs chroniques telles que l’arthrose, les lombalgies, les cervicalgies, la fibromyalgie, les rhumatismes, ainsi que les douleurs aiguës telles que les lombalgies, la sciatique, les douleurs aux pieds, les torticolis ou les inflammations des tendons. La fasciathérapie peut également surmonter des états stressants tels que l’anxiété, la fatigue et même l’épuisement professionnel.
Les personnes atteintes de lésions crâniennes peuvent également utiliser cette thérapie car elle soulage les maux de tête, les migraines et les acouphènes. Autre avantage : les mouvements lents et la compression profonde peuvent soulager les troubles du transit, le syndrome du côlon irritable, la dysménorrhée et la névralgie pudendale.
La fasciathérapie peut également réduire les troubles physiques et mentaux causés par la chirurgie. Il peut également guérir les blessures sportives. Cette approche peut être accompagnée d’une chimiothérapie et est efficace pendant la grossesse car elle soulage le stress et traite la maladie chez la future mère.
III. Comment se déroule la fasciathérapie ?
Les séances de fasciathérapie durent en moyenne 30 minutes à 1 heure. Lors de la première visite, le praticien procède à un bilan de santé pour évaluer les symptômes du patient, prendre ses antécédents médicaux et déterminer les objectifs de la séance. Le patient s’allonge ensuite sur la table de thérapie afin que le fasciathérapeute puisse évaluer avec précision la tension dans le fascia. Pour ce faire, il a suivi le mouvement du tissu avec ses doigts jusqu’à ce qu’il se sente tendu.
Une fois la zone ciblée, il effectue des mouvements lents et applique une pression douce et profonde sur la tension identifiée pour relâcher la tension, adoucir, étirer et faire glisser le fascia. Au cours de la séance, le praticien demande au patient d’avoir ses ressentis et d’être conscient de ses réponses physiques.
Après quelques séances, les patients peuvent ressentir moins de douleur. Généralement, une à trois séances suffisent. Cependant, tout dépend de la nature de la maladie. La Sécurité sociale ne rembourse pas les séances de fasciathérapie (entre 50 et 80 EUR en moyenne).
